Judicaël Ouaoubat
Sculpture sur pierre-savon et sur bois – de la commune de Pouébo
Jeune sculpteur originaire de Pweevo (Pouébo), Judicaël travaille aussi bien le bois que la pierre-savon.
Son goût pour l’art débute à l’école, notamment grâce au dessin, qu’il pratiquait par amusement avec l’un de ses camarades de classe.
Plus tard, lorsque ses premières pièces sculptées commencent à prendre forme, il se met à les vendre au bord de la route, à son entourage ou sur commande. Lors des saisons creuses, il fait de petites « descentes » à Koumac, selon son expression, pour y vendre des piques à cheveux pour subvenir à ses besoins.
En 2000, il décide de poser ses valises à Nouméa où il côtoie d’autres artistes avec qui il expose cinq ans plus tard à l’exposition « Nautica » au port autonome.
En 2007, le festival Cebu Nyebi le fait revenir en Province Nord, où il a l’opportunité de rencontrer quelques sculpteurs renommés, comme Jean-Philippe Tjibaou ou encore Armand Goroboredjo.
En 2013, il travaille avec le centre culturel provincial Pomémie, dans le cadre de sa réouverture au public. C’est pour lui une nouvelle expérience dans son parcours artistique, qui vient sans contexte enrichir sa pratique.
Parmi ses projets d’avenir, il y a celui de la plantation de bois noble, rare mais très apprécié dans le domaine de la sculpture.
En 2015, il participe à une résidence de sculpture initié par le centre culturel Pomémie où il a eu l’occasion de rencontrer le sculpteur Mohori Hoépa de Nouvelle-Zélande et Kiki Wabéalo, reconnu au pays.
De plus, il participe au Cianaton organisé par les centres culturels provinciaux Pomémie et Goa mâ Bwarhat et au Festival Duban Kabé organisé par la mairie de Pouébo à travers des ateliers d’initiation et de découverte de la scupture sur bois et sur pierre-savon.
Par la même occasion, il intègre une formation illustration à Canala durant deux ans (2015 et 2016) avec Francia Boi comme artiste/formatrice.
En 2016, il revient à nouveau au Festival Duban Kabé et au Festival Cebu Nyebi à Poum.
En 2017, il participe à l’exposition « Dé matip ko de kac » au centre culturel Tjibaou. Aujourd’hui, il continue à œuvrer afin de transmettre à la génération future.