Audiovisuel – de la commune de Koumac

Après avoir travaillé dans différents secteurs d’activités, Sari Oedin a décidé de se lancer en février 2013 dans l’audiovisuel en tant qu’autodidacte, à Pwaxumak (Koumac), dans l’extrême Nord de la Nouvelle-Calédonie. Trois mois plus tard, il filma la première édition du meeting international Oceania 21 pour l’association écologique et solidaire Malé’Va.

Organisé par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie à Nouméa, ce meeting réunissait les pays du Pacifique sur le thème du réchauffement climatique de la planète, pour la mise en place d’actions concrètes, visant un développement plus respectueusement de la nature. De retour à Koumac, il réalisa, à la demande de la mairie, des films sur l’histoire des anciens de la commune. Il a alors pris conscience de l’importance du témoignage patrimonial. C’est pourquoi il a souhaité s’investir dans la réalisation d’un travail de mémoire considérable sur l’histoire de Robert Frouin et de sa femme Jeannine, des personnalités du village. Lors de la préparation de la réouverture du centre culturel provincial Pomémie de Koné en juin 2014, il a proposé au centre culturel de réaliser en l’honneur de cet évènement un documentaire sur son histoire et de créer, dans le même temps, une fiction intitulée « BIG BANG, la légende de Pomémie ». Pour ce faire, il s’est inspiré du travail des artistes en résidence avec lui, de l’histoire du centre culturel Pomémie, ainsi que d’un documentaire sur la création de l’univers, « BIG BANG, mes ancêtres et moi » visible sur Youtube. Ce film, réalisé par des scientifiques passionnés, a été déterminant pour la mise en œuvre de son projet, dans lequel les créations artistiques, actuellement entreposées au centre culturel, deviennent, dans sa fiction, des trésors inestimables. Suite à cet évènement, il a décidé d’expérimenter un jeûne de deux semaines en forêt, qui a commencé le 16 février 2016, soit 120 ans après l’arrivée des engagés javanais en Nouvelle-Calédonie. Au fil des expériences est né le désir de réaliser un conte philosophique de 80 pages avec des partenaires d’écriture afin d’expérimenter aussi la co-création. Sous l’intitulé « Projet Big Bang Tome I : l’Éveil des Consciences », cette fiction fut pour lui, dans sa réalisation, une véritable thérapie qui s’est construite à partir d’introspections et d’explorations.